SACHA FLOCH POLIAKOFF

Sacha Floch Poliakoff est née en 1996. Elle vit et travaille à Paris.

Formée dans l’atelier de Jean-Michel Alberola aux Beaux-Arts de Paris dès 2015, Sacha Floch Poliakoff entame une formation classique, une vie d’atelier qui lui offre une grande liberté et lui permet de poursuivre ses recherches personnelles. En 2018, grâce à un échange à la SVA, the School of Visual Arts of New York, elle étend sa palette en découvrant la peinture à l’huile avec son professeur Matvey Levenstein, artiste de la Kasmin Gallery. Sacha achève son cursus dans l’atelier de Stéphane Calais en obtenant son diplôme en 2020.

Forte de ses productions, l’artiste, qui exécute déjà des commandes d’illustrations, fresques ou affiches, est également exposée pour son œuvre plus personnelle. Si elle est souvent présentée à la Galerie Pixi à Paris, son travail est également donné à voir lors d’expositions collectives sur des salons ou foires, à Paris, Londres et New York.
Ce parcours d’exposition débute en 2016, lorsque Sacha se trouve exposée au Salon Zürcher de New York. Elle participe également au Bibelot Summer Show de la Wendy Galerie (commissariat de Callisto Mc Nulty et Éric Bauer) et à l’exposition collective On manque pas d’art (commissariat d’Annabelle Cohen-Boulakia) en 2018, avant d’être présentée au Draw Art Fair London à la Saatchi Gallery en 2019.
L’année de son diplôme, elle participe entre autres à la 5ème édition de la foire Galeristes au Carreau du Temple. Depuis, les expositions s’enchaînent avec notamment Doomed and Famous, une sélection d’oeuvres de la collection d’Adrian Dannatt à la Galerie Rebecca Hossack de Londres en 2021 et plus récemment avec Bienvenue Art Fair au mythique hôtel La Louisiane et Bijoux d’Artistes, Chefs d’oeuvre des Ateliers Hugo à la Galerie Pierre-Alain Challier. Une visibilité plus inédite : Sacha passe dans l’émission de télévision Boîte Noire de Canal+ pour y présenter son travail.

D’une manière plus discrète, son champ médiatique s’étend également aux salles d’enchères lorsqu’elle donne un dessin pour l’initiative caritative « #ProtègeTonSoignant », organisée par Piasa, mais surtout à travers les nombreuses commandes qu’elle continue de recevoir pour des illustrations.
Elle alterne alors son travail de peinture avec l’illustration en collaborant avec différentes maisons de décoration ou de couture comme Casa Lopez, Thierry Colson et Bourgine mais également avec des magazines et maisons d’édition dont Les Échos Série Limitée, GQ, Air Mail Weekly, Stock ou encore Alfred A. Knopf. En 2021, Sacha succède à Pierre Le Tan aux côtés de José Lozano pour illustrer la campagne de communication de la maison de champagne Laurent-Perrier.
Témoignage de l’ampleur de sa proposition, elle réalise en 2018, à la demande de l’architecte Florence Lopez, une peinture de 38m2 pour le restaurant Mon Square dans le VIIème arrondissement de Paris. Elle présente encore une nouvelle compétence en 2021, lorsqu’elle réalise le dépliant d’aide à la visite du Musée d’Art Moderne de Fontevraud, première édition d’une résidence avec le musée.

Marquée par ses origines et le passé familial, Sacha porte une affection particulière aux objets, qui sont pour elle de précieux témoins de ce qui l’anime, la porte et l’entoure. Plus encore, présents et détournés dans la plupart de ses travaux, ces souvenirs, qui se présentent comme des archétypes de son iconographie personnelle, formeraient presque un inventaire affectif. Jouant alors avec ses collections, regroupant, composant, elle pose ses artefacts sur la toile qui devient un vide-poche (in)saisissable. Leur importance propre alors abolie par le trait, ils forment un monde atemporel que chacun peut s’approprier.
Ces obsessions, fascinations, se dévoilent alors par le biais de collages, de dessins, foulards, peintures et aquarelles. On y trouvera toujours un moyen pour elle de s’exprimer pleinement sans trop en dire, travail empreint de dignité. À travers tout cela, on retrouve constamment un univers conduit par la couleur et les formes plus ou moins figuratives, par le biais de techniques variées. Sacha se plaît aussi à détourner et réadapter les classiques de l’histoire de l’art, afin qu’ils puissent perdurer. En héritage, ses habitudes et appétences lui viennent de sa famille, comme un moyen pour eux de faire face à l’exil et à la distance de leurs origines, la Russie. Chacune des images qu’elle représente a une histoire, un pouvoir évocateur. C’est un mémorial virtuel où le passé et le présent se côtoient.

En 2023, Calvé Fine Art a accueilli sa première exposition personnelle.
CLAVÉ FINE ART

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